Édition du mardi 2 juillet 2013
Augmentation marquante du nombre de sans-domicile
Selon une enquête publiée hier par l’Insee et réalisée au début de l’année 2012, le nombre de sans-domicile a augmenté de 50% en France en dix ans. L’Insee a recensé 103 000 adultes ayant utilisé au moins une fois les services d’hébergement ou de restauration d’urgence dans les communes de plus 20 000 habitants. En y ajoutant les enfants, les sans-domicile des communes rurales (8 000) et les demandeurs d’asile en centre d’accueil, le nombre de sans-domicile s’élèverait à 141 500.
Et encore, ce chiffre ne décrit pas toute la réalité : la notion de « sans-domicile » est, pour l’Insee, assez restrictive, puisqu’elle ne désigne qu’une personne « ayant passé la nuit précédant l’enquête dans un lieu non prévu pour l’habitation, ou dans un service d’hébergement » tel qu’un hôtel payé par une association, un dortoir, etc. Les personnes ayant passé la nuit précédente dans un foyer, un squat, ou ayant été hébergées par un tiers, ne sont donc pas prises en compte.
La population des sans-domicile a connu de nombreuses évolutions depuis 2001, détaille l’Insee. 53% d’entre eux sont aujourd’hui étrangers (38% en 2001). Deux sur cinq sont des femmes, et un quart sont des jeunes de 18 à 29 ans.
Indice particulièrement inquiétant : un quart des sans-domicile ont un travail régulier. Ils constituent une partie de ce que l’on appelle les « travailleurs pauvres » – expression venue, avec la crise, des États-Unis où ces « working poors », qui ne peuvent pas payer un loyer bien qu’ils travaillent, se comptent aujourd’hui par millions.
L’Insee révèle également que la moitié des sans-abri qu’elle a interrogés durant son enquête refuse de se rendre dans des centres d’hébergement, pour des questions d’insécurité et de manque d’hygiène ; et que 39% des sans-domicile interrogés lui ont déclaré n’avoir jamais eu un logement en propre.
Télécharger l’étude de l’Insee.
Et encore, ce chiffre ne décrit pas toute la réalité : la notion de « sans-domicile » est, pour l’Insee, assez restrictive, puisqu’elle ne désigne qu’une personne « ayant passé la nuit précédant l’enquête dans un lieu non prévu pour l’habitation, ou dans un service d’hébergement » tel qu’un hôtel payé par une association, un dortoir, etc. Les personnes ayant passé la nuit précédente dans un foyer, un squat, ou ayant été hébergées par un tiers, ne sont donc pas prises en compte.
La population des sans-domicile a connu de nombreuses évolutions depuis 2001, détaille l’Insee. 53% d’entre eux sont aujourd’hui étrangers (38% en 2001). Deux sur cinq sont des femmes, et un quart sont des jeunes de 18 à 29 ans.
Indice particulièrement inquiétant : un quart des sans-domicile ont un travail régulier. Ils constituent une partie de ce que l’on appelle les « travailleurs pauvres » – expression venue, avec la crise, des États-Unis où ces « working poors », qui ne peuvent pas payer un loyer bien qu’ils travaillent, se comptent aujourd’hui par millions.
L’Insee révèle également que la moitié des sans-abri qu’elle a interrogés durant son enquête refuse de se rendre dans des centres d’hébergement, pour des questions d’insécurité et de manque d’hygiène ; et que 39% des sans-domicile interrogés lui ont déclaré n’avoir jamais eu un logement en propre.
Télécharger l’étude de l’Insee.
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